Marseille, retour au bercail
Texte écrit en février 2017 ou 2018 🧐 ☆☆☆☆☆ Petite virée à Marseille début février. Marseille en hiver, ça change! Après les embrassades, les blablabla habituels pour me mettre au courant des dernières nouvelles -bien qu’on se soit parlé au téléphone la veille- le petit tour au marché de la rue longue des Capucins s'imposait. J’adore le quartier, les odeurs, l’ambiance, les boubous des femmes africaines, les ruelles, les échoppes à pizza, le beau magasin EMPEREUR. J'aime tout et, contrairement à ce qui se dit, je n'y ai jamais eu peur. J’aime me perdre dans Noailles, acheter des choses introuvables ailleurs, d u rhassoul, de la coriandre fraîche, de la menthe, d es feuilles de brik artisanales, de la poutargue, des pignons de pins, des cornes de gazelle et des beignets fumants. J’aime Noailles d’une manière instinctive, peut-être parce que ma mère et ma grand-mère y faisaient leurs courses quand j'étais enfant. Ici, tout est moins cher, plus frais et le sourire des