Les parents j'arrive!
Texte écrit en février 2011, ça date! Mon père était encore là. Du coup, une bouffée de nostalgie me submerge...
Août 2025 ⚓
Petite virée à Marseille début février. Marseille en hiver, ça change. Après les embrassades, les blablas habituels pour entendre les dernières nouvelles, bien qu’on se soit parlé au téléphone la veille, le petit tour au marché de la rue longue des Capucins s'imposait. J’adore le quartier, les odeurs, l’ambiance, les boubous des femmes africaines, les ruelles, les baraques à pizza, le beau magasin EMPEREUR. J'aime tout et, contrairement à ce qui se dit, je n'y ai jamais eu peur. J’aime me perdre dans Noailles, acheter des choses introuvables ailleurs, du rhassoul, de la coriandre fraîche, de la menthe, des feuilles de brik artisanales, de la poutargue, des pignons de pins, des cornes de gazelle et des beignets tunisiens. J’aime Noailles d’une manière instinctive, peut être parce que ma mère et ma grand-mère y faisaient les courses quand j'étais enfant. Ici, tout est moins cher, très frais et le sourire des vendeurs qui t’appellent, te transforment en acheteuse compulsive. Hop, en un claquement de doigts. A Noailles, tu voyages sans prendre l’avion et c’est si bon!
Tant de nationalités dans un petit espace. Je me sens citoyenne du monde en marchant le long de cette rue. Evidemment, quand tu fais les courses avec ton père, n'essaie pas de dégainer ton billet de 20 balles ou ta carte bleue. Malgré une certaine lenteur dans les gestes, ton vieux papa a payé avant que tu aies eu le temps d'ouvrir ton porte-monnaie. Faire le marché avec lui c’est le Nirvana... Miss you dad ♡

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| Hello, it's me! |





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