Les bavardages de Marie-Lise

Coucou tout le monde, ça faisait longtemps... Que de choses à vous dire pour rattraper le temps perdu... D'ailleurs est-il vraiment perdu ce temps qui passe? Il est parfois nécessaire.   Contente de vous retrouver! J'ai ri, j'ai aussi beaucoup pleuré. Rien de plus normal quand on prend de l’âge, plus UN chaque année. Quand tu as terminé de t'inquiéter pour tes enfants tu te mets à t’inquiéter pour tes parents qui vieillissent. Ça commence par la mémoire qui fout le camp, une certaine confusion dans les conversations téléphoniques. Tu angoisses... Ta maman qui a passé l’essentiel de sa vie à cuisiner se nourrit maintenant de ravioles et de floraline. Le cordon bleu a jeté son tablier. Elle a perdu le fil. Le temps s’évapore sans laisser de traces, ou si peu. Toi, sa fille, sa "petite" tu dois jouer la grande, celle qui protège, celle qui bichonne. C'est très dur. Éternellement tu aurais aimé être l'enfant gâté qui ruse pour obtenir quelque chose. Mais n...

   Autrefois l’atelier familial     Les treuils fabriqués par mon père  Bonjour mes amis confinés. Nous sommes en avril. Déjà. Le temps s'étire et s'évapore!  Comme les voyages nous sont interdits, je vais vous emmener en balade.  Une petite promenade virtuelle vers Marseille et son Vieux Port.  Quand j'habitais à Marseille, le quartier du Vieux Port était celui qui m'attirait le plus. N otre petite entreprise familiale de la Rue Fort Notre Dame y était pour beaucoup.  Mes grands-parents habitaient à deux pas, rue Neuve Sainte Catherine.  A 100 mètres de l'Atelier. Le grand-père pouvait ainsi veiller sur le travail de ses fils. Souvent assis sur une chaise à l’entrée, appuyé sur sa canne, il assurait l’accueil des clients. C'était le temps béni de l’enfance pour nous les minots.  Voilà qui explique mon amour des barques, chalutiers et bateaux de pêche, et ma passion pour les odeurs de cambouis. Le petit logement qu'ils occupaie...