Les bavardages de Marie-Lise

Mai 1978 concours d’entrée au CFP Des épreuves passées je me souviens de deux  La rédaction dont je suis sortie heureuse  Je savais que j’avais assuré  Et les sports collectifs, en ce qui me concerne le handball, Dont je ris encore  Après nous avoir observés sur le terrain un des examinateurs  Nous demande une chose invraisemblable  "Vous voyez la corde là, et bien vous l’attrapez et vous improvisez" Mon nom commençant par un A première à devoir faire mon show L’angoisse... J’attrape la corde je grimpe aussi haut que je peux  Et je fais la vigie, comme si j’étais sur un Trois mâts  Aucun son ne sort de ma bouche  Je suis pétrifiée  Ce léger malaise s’est rapidement transformé en fou rire  Un vrai fou rire qui sort du tréfonds de ton abdomen  Je vois encore quelques-uns des candidats passés après moi Surtout les garçons  Qui y sont allés franco à coup de  Moi Tarzan Toi Jane Tous hilarants de naturel et de fantaisie...

           Bonjour chers amis lecteurs  Je vais vous raconter une histoire pas drôle que j’ai intitulée Vous avez dit RETRAITÉE?  Mes petits élèves narbonnais  C'est l'heure des bilans.  La fin du plus long chapitre de ma vie.  Trente-huit  ans avec les enfants et hop, de très longues vacances s'annoncent.  Alors je me décide. Après cinq ans de silences, de souffrances, d'excitation et d'abattement. A près cinq ans de joies malgré tout! Au bout du chemin on trouve du Lexomil et le burn-out.  Après trois longs arrêts maladie, les seuls de mes 38 années au service des enfants, je me décide. Je vais enfin vous raconter m a galère.  Je suis à la retraite, mais ce n'est pas facile. J' ai mis DEUX ANS avant de pouvoir prononcer ces mots À LA RETRAITE.  J'ai eu l’impression d'avoir été dépouillée.  Je vais vous expliquer pourquoi. J’ai eu la chance immense d’aimer à la folie mon métier MAIS  j’ai déménagé...

La plage de mon enfance. De rochers, c'est mieux que du sable! Je vais vous raconter les loisirs des minots de Marseille dans les années 70. Du moins les nôtres, enfants d’ouvriers, ceux qui se lèvent à cinq heures le matin. Point de football pour les garçons encore moins de judo ou de natation. Ni de danse classique pour les filles, on était trop fauchés pour ça. Mais rassurez-vous on allait au Bain des Dames tous les dimanches matin. Sans exception qu'il vente ou qu'il fasse très chaud on y allait. Départ neuf heures tapantes, tout le monde était à l'heure. Les Chartreux la Pointe Rouge vingt minutes montre en main. Même pas en rêve aujourd'hui ! L'expédition se faisait dans LA SIMCA de l’entreprise, un break évidemment avec mon oncle Joseph et 6 morveux. Ses quatre garçons Vincent, Ange, Jean-Marc et Pierre-Marie (le caganis) un emmerdeur de surcroît! Et enfin mon frère Jean-Philippe et moi. Dans notre petit sac, tous les mêmes comme en colonie, on avait une ...

Bonjour à tous,  Comme vous le remarquez sûrement, en ce moment j'écris beaucoup. Ça m'a pris au détour d'une conversation avec Fred, un marseillais qui me fait toujours rire sur Instagram. Il raconte avec humour, à travers ses stories, ses aventures dans les transports marseillais. La RTM a visiblement une dent contre lui. J’adore son humour. Vous voyez, finalement les réseaux sociaux ont des travers néfastes mais... on y fait aussi des rencontres improbables et très intéressantes. En l’occurrence Fred. On se parle en message privé et ça m’amuse énormément. Je dois quand même rester discrète. Comme il a le même âge que mon fils, à deux ou trois ans près, il travaille lui, normal! Parfois je m’étonne de ses réponses tardives, j'écris et il ne me répond pas... M ais banane, il n'a pas que ça à faire le "jeune", il bosse! Voilà, vous savez presque tout. Revenons à mon propos. J'écris énormément ces dernières semaines parce que ma vie est très  compliquée...

Je suis née à La Goulette en  Tunisie le 11 juillet 1959.     Le pays avait gagné son indépendance en 1956 et la gentille cohabitation   entre   les différentes communautés commençait à se briser.    La vie insouciante c'était avant...   Nous trois au début           J'aurais pu grandir à deux pas de la plage a vec Jeanne et Félix, mes parents.   J'aurais dû... L'histoire en a décidé autrement U n bateau,  une famille, un bébé, deux valises et c'est tout.  Oui, de l’espoir, au moins ça et Marseille de l’autre côté.  Marseille qui allait nous accueillir. Il a fallu s'échapper, traverser la Méditerranée, changer de vie sortir de sa routine et bouger, dans l'espoir d'un avenir meilleur.  Partir sans rien emporter, ou si peu... Voilà ce que l’Histoire des hommes qui jouent à la guerre  leur  a imposé.  Bien sûr je n'ai aucun souvenir de ce grand chambardement.  J'étais trop pet...