Et la fête continue
Ça commence avec un drame, l’effondrement de deux immeubles vétustes rue d'Aubagne au cœur de Marseille. Des images de la vraie vie quand celle-ci tourne à la catastrophe. Bruits effrayants, poussière et triste réalité: huit personnes ensevelies sous des tonnes de gravats. Huit morts... Et puis on passe dans la fiction. La fine équipe rapplique, Ariane, Jean-Pierre et Gérard, les piliers. Ça sent bon Marseille, leur ville et la mienne aussi. Depuis que j'habite loin de la cité phocéenne j’ai perdu tout sens critique. Quand on est loin des êtres aimés on réalise à quel point on les chérit. Je chéris Marseille. Je l’aime tellement fort que ça frise le ridicule. "Sans déconner" (c'est du marseillais). Je ne vous raconterai pas le film, ce serait vous priver de la surprise si vous allez le voir. Je vais seulement vous dire mon ressenti. Les yeux rivés sur l’écran j’avais envie de ralentir l’image. L'impression de faire partie du casting, de marcher dans les rue