Le nouveau Guédiguian

 Hello, it's me!




Je viens de passer quelques jours à Marseille, du coup j'ai vu le dernier film de Robert Guédiguian sur place. Au Pathé Madeleine, juste en face de mon ancien lycée. J’étais très impatiente, vraiment fébrile. On attend toujours beaucoup des gens qu'on aime, trop peut-être. 

L’histoire vous la connaissez: Maria tire un peu le diable par la queue. Nous sommes à l'Estaque, quartier de nos premiers amours. Maria aide quelques personnes âgées pour les tâches quotidiennes. Elle fait les courses, entretient les maisons et les cœurs. Elle est  auxiliaire de vie... non ce n'est pas un joli mot. Elle les bichonne ses vieux, elle les aime. C'est elle la Pie Voleuse, celle qui pique cinq euros par ci, dix euros par là. Son seul luxe c'est déguster quelques huîtres et permettre à son petit-fils de devenir un grand pianiste. 

Évidemment il va y avoir un hic, ses petits larcins vont finir par provoquer un drame. 

L’idée était bonne, le cadre magnifique, on est dans le vrai Marseille. Les images sont soignées, ça donne envie de se poser là. Mais...

Les fidèles comédiens sont en place. Daroussin parfait, Meylan génial, Ariane moins inspirée que d'habitude, les autres inégaux. Du bon et du moins bon. Tous les ingrédients y étaient pourtant mais cette fois-ci je n’ai pas été emportée. 

J'ai trouvé certains passages du film un peu "brouillons" : le fauteur de trouble qui passe du personnage très menaçant à l'amoureux transi et ça en quelques minutes, ma foi... J'ai été gênée par l’accent des méridionaux qui se mêle à l’accent pointu et par des petites choses que je ne vais pas détailler, c'est inutile. Je suis sûrement trop exigeante, j'attendais la perfection. Impossible d'exprimer mes réserves dans un premier temps, en sortant du cinéma. J'avais presque honte d’avouer ma déception...

Ma mère a adoré, mon frère qui l’avait vu en avant-première était emballé. Une de mes copines a bien aimé surtout le lieu (c'est vraiment chez elle). "Les quelques imperfections rendent ce cinéma humain et artisanal" m’a-t-elle dit. C'est vrai! 

On doit tout de même saluer la performance de Daroussin qui clame du Victor Hugo. Quel bonhomme! Mais désolée Robert, cette fois-ci je n’ai pas pleuré. 


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