Vivre entre parenthèses






Bonjour tout le monde 

Les bons vœux de janvier sont déjà oubliés. Plus une carte dans la boîte aux lettres. L’écriture se perd... Dommage! Terminées les galères de "Meilleurs vœux". Les temps sont dédiés à l’image, au son, à l’hyper-communication virtuelle, aux téléphones, aux écrans et aux tablettes. Nous devrions être "hyperconnectés" et dans la vraie vie nous sommes de plus en plus isolés. Le virus est juste un prétexte. Tout ce qui se greffe par-dessus tend à faire de nous des personnages du Meilleur des Mondes. 

Je suis peut-être seule à me faire des films mais la perspective des mois et des années à venir m’effraie. 

Depuis trois jours je suis privée de téléphone. En fait on peut m’appeler mais je ne peux appeler personne. Finalement je survis! Pour être tout à fait honnête ma connexion internet me permet de parler à ma mère, à mes enfants et à mes petits-enfants. Mes essentiels. 





J’éteins la télé surtout au moment des informations. Trop de stress, trop d’incohérences. Le dernier JT que j’ai regardé c’était dimanche. Je voulais entendre Christiane Taubira s’exprimer. C’est une femme que j’admire, sa culture, sa parfaite manière de manier la langue française, ses anciennes fonctions de ministre de la justice me donnaient envie de comprendre ses motivations en ce qui concerne sa candidature à la présidence de la République. Le journaliste qui l’a interviewée a frisé l’impolitesse. Ça ressemblait plus à un interrogatoire dans un tribunal. Elle a galéré pour en placer une... Le plus choquant pour mes oreilles de naïve obsessionnelle ce fut le lancement du sujet suivant. En deux secondes, une pirouette, Laurent Delahousse (que j’apprécie d’ordinaire) envoie un sujet passionnant "Où se font les meilleures frites de France?"... 

Quel choc! Un peu désabusée "la Marie" aujourd'hui! 

Les mois qui s’annoncent avec les élections, le Covid, le Zemmour, le Omicron et la Marine, ne me donnent pas une once d’optimisme. Pourtant j’essaie de relativiser, de prendre du recul. 

Je balise mais je garde la tête froide. Je peins des murs couleur chocolat. Ça me détend énormément. Tout le monde connaît les vertus thérapeutiques du Chocolat!




Je retourne au cinéma. Avec masque et passe sanitaire, on compose avec... Allez voir le dernier film de Robert Guédiguian. Twist à Bamako. Des acteurs éblouissants, une bande-son qui donne des envies de twist et de rock-and-roll, une magnifique histoire d’amour impossible et des idées, des convictions, celles que ce cinéaste a toujours défendues.

Je n’ai pas pleuré autant que pour La Villa, son avant-dernier film, mais pendant le générique de fin je n’ai pas pu retenir mes larmes. C’était triste et tellement beau... 




Voilà, vous savez tout, ou presque. Promis, la prochaine fois, je vous raconte des histoires drôles! Je vous embrasse ♡














 



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